Calendrier 2025
Vendredi 10 janvier
Parcours semi-urbain (repas) 95 Sannois.
Sannois, un endroit bien aimable pour se raconter les projets de l’année à venir. La fraîcheur de l’air donnera une vision singulière au nord de l’agglomération parisienne qui s’étale en contrebas. La balade de 8 km entre butte et moulin abordera aussi le centre ancien de la ville et son fameux pavé. Rien d’indigeste, c’est un gâteau aux noix et à la pâte d’amande.
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Vendredi 31 janvier
Parcours urbain (repas) 92 Bécon les Bruyères.
Un parcours urbain qui démarre à l’ombre des tours de la Défense, fraye son chemin à travers les parcs publics de Courbevoie et se termine à la gare de Bécon les Bruyères. En desservant ces deux quartiers éponymes, c’est bien la gare qui donna son nom à cette « ville » qui ne l’a jamais été. Tout un voyage dans une banlieue au tempérament plutôt bourgeois. Qui posera la question qui brûle les lèvres : Y a-t-il encore des bruyères à Bécon ?
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Vendredi 14 février
Parcours semi-urbain (repas) 78 Villepreux.
L’allée royale de Villepreux s’aligne dans la perspective du grand canal de Versailles pour rejoindre la localité qui porte son nom. Voie trop rectiligne, on préférera vagabonder dans les sentes qui ceinturent les quartiers de Grand’Maisons, des Bordes et du Prieuré. Grâce à elles, une partie de Villepreux a pu conserver un caractère rural, conciliant ainsi ville et campagne et garder ses oasis.
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Vendredi 14 mars
Sortie nature 78 Breuil-Bois-Robert.
Depuis l’aire des jeux de ce village du sud mantois, on a une vision parfaite sur l’œuvre. Hiboux, hirondelles et abeilles sont sortis de l’imaginaire d’un artiste grapheur pour habiller en mode « street art » la façade de l’école de Breuil-Bois-Robert. Bien sûr, il sera trop tôt pour débusquer les originaux dans leur habitat naturel. On s’efforcera plutôt de distinguer les infimes manifestations du printemps qui, dans la vallée de la Vaucouleurs, s’apprête à toquer à la porte. Et de vivre cette journée de reprise des balades à la journée comme une offrande.
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Vendredi 4 avril
Sortie nature 95 Ménouville.
Le minuscule village de Ménouville, 63 habitants, n’en revient d’avoir conservé son statut de commune. Il englobe un plateau céréalier, de belles forêts et une portion de vallée étroite (celle du Haut-Sausseron) où abondent les oiseaux. Au cœur de son territoire, le Parc de Balincourt a effacé le souvenir de ses prestigieux propriétaires mais aussi celui d’un petit garçon solitaire qui y passa une partie de son enfance. Les adultes gardent souvent dans leur tête la trace du paradis perdu. On essaiera d’entrouvrir quelques portes, au moins celle du passé.
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Vendredi 2 mai
Sortie nature et histoire «Le chemin Jean Racine» 78 Chevreuse, Saint-Lambert.
Il s’agit d’un petit chemin que Jean Racine dut parcourir plusieurs fois par jour pour se rendre du château de la Madeleine à l’abbaye Port-Royal des champs. Nom bien prestigieux pour un endroit envahi autrefois par les broussailles. Les cisterciens y avaient établi une extension du site des Vaux de Cernay. Tout en écoutant une conférence à 4 mains, vous marcherez dans un paysage qui n’a pas bougé depuis plus de trois siècles. La faconde des 2 conférenciers devra composer avec un auditoire érudit et peu enclin à s’en laisser compter.
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Samedi 17 mai au Vendredi 23 mai
Séjour en étoile 07 Ruoms.
Du fond du canyon remontent le chant des oiseaux et le murmure de la rivière. En cette mi-printemps, les gorges de l’Ardèche profite d’un peu de tranquillité avant le rush estival. De votre belvédère, le bruit des voitures sur la route qui mène au Pont d’Arc, l’arche minérale qui annonce l’entrée des gorges, reste faiblement audible. Le cerf y prospérait il y a fort longtemps mais on ne trouve sa présence que dans le bestiaire peint par l’homme dans la grotte Chauvet. L’attrait du sud ardéchois repose sur la beauté de vieux villages, tels Balazuc, Vogué et Labeaume qui seront points d’intérêt pour de magnifiques balades. Blottis contre une falaise ou cernés de vignes, ils sentent autant la garrigue que la douceur de vivre. Plus haut sur des plateaux calcaires, des chemins enivrés de soleil s’enfoncent à la recherche de l’ombre des chênes et des genévriers. Ici la moindre sortie prend facilement rendez-vous avec l’art ou la culture. Pourra-t-on filer jusqu’à Barjac où la fondation Kieffer propose la démesure de l’art contemporain ? Au cœur de la nature ardéchoise, le Village Vacances de Ruoms (logement en chambre) vous proposera bon accueil, agrémenté de l’offre d’une piscine. Comptez un budget de l’ordre de 460 € pension complète pour ce séjour de 6 nuits, 7 jours. Inscription avec acompte de 125 € demandé courant janvier.
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Vendredi 13 juin
Sortie nature et jardin 95 Bellefontaine.
Il arrive que des particuliers ouvrent au public leur petit éden. Après l’acquisition de leur maison, les propriétaires du « jardin au-delà de l’eau » à Bellefontaine ont su mettre en valeur un joli coin de verdure. Il est devenu un jardin remarquable, sublimé par de nombreuses thématiques florales et la présence d’un étang de 1500 m2. C’est à la fin d’une course sur les coteaux de la vallée de l’Ysieux que sa visite privée conclura la balade. Saurez-vous interpréter le langage des fleurs ?
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Mardi 24 juin au Mardi 1er juillet
Semaine en itinérance «D’un puy à l’autre » 63-15 Auvergne.
L’Auvergne fournit, dit-on, des présidents, des fromages et des volcans. Elle serait un incendie éteint dont les « puys » cachent sous leur mont chauve l’envie secrète de sortir de l’hibernation. Pas dans l’immédiat, car en région auvergnate, le temps a aplani les dômes et arrondi les angles. Du puy de Sancy, de larges étendues permettent de promener librement le regard. Dans cette partie centrale du parc régional des Monts d’Auvergne, les forêts de vieux fayards aux troncs pressés et élancés acceptent la compagnie de vastes pâturages. Des vaches aux faux airs de bison y prélèvent les fleurs qui parfument la diversité de fromages qu’on ne peut tous goûter. La traversée du plateau du Limon rappelle les steppes de Mongolie. Au fond de l’horizon se dresse le puy Mary, le pic à atteindre. De la sortie de la station de Super Besse (63) jusqu’à la petite ville de Murat (15), le GR 4 et ses appendices seront le fil d’Ariane de cette itinérance de 8 jours, sac sur les épaules. L’accès et le retour profiteront de la ligne SNCF Paris Clermont-Ferrand. Des transferts en bus complèteront ce type de transport.
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Mardi 22 juillet au Mardi 29 juillet
Semaine de rando en étoile 50 Lessay- Cotentin.
Ce bout de territoire bordé par la Manche est devenu l’un des fleurons du nucléaire mais le Cotentin ne se résume pas à l’EPR de Flamanville, on y ressent aussi de bonnes radiations. Lointain pays viking, fièrement normand, il est un lieu de randonnées estivales pour ceux qui redoutent la canicule et suent à grosses gouttes dès que le thermomètre dépasse les 20 degrés. Sur ce littoral, il n’y a que le prix de l’immobilier qui monte en surchauffe. Au-delà de la crème fraîche et du fromage au lait cru, vous serez surpris de tout ce que propose cette contrée estampillée « made in normandy ». La presqu’île de Carteret, le coin le plus huppé, se plaît à cultiver un certain esprit insulaire comme d’autres l’esprit de clocher. En gagnant la côte orientale, vous côtoierez l’Histoire du côté de Sainte-Marie-du-Mont, plus connue sous le nom de code donné par les alliés : Utah Beach. Entre Flamanville et Agon-Coutainville, le littoral égrène un chapelet d’anses creusées par des rivières et fermées par des éperons sableux. Ce sont des trappes à coquillages et à jolies balades. Pour ceux qui aiment le rhum, la peau burinée ou affaler la grand-voile, l’île de Tatihou apportera la sensation d’une escale océane. Cette région du Cotentin forme un pays resté sauvage, un peu sur la réserve et dont les prétentions calmes et apaisantes ne se prennent pas trop au sérieux. Cerclé de haies, le bocage y favorise les légendes. Situé à moins de dix kilomètres de la mer, l’hôtel Brit Hôtel à Lessay déploiera ses capacités pour vous recevoir (budget prévisible de 540 € en demi-pension chambres à 2 lits pour 8 jours et 7 nuits. Inscription et acompte de 30 % demandés en janvier.
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Vendredi 5 septembre
Sortie nature 95 Nucourt.
Encaissée dans les calcaires du Lutétien, la vallée de l’Aubette de Magny possède un grand intérêt botanique. Depuis le départ de Nucourt, on ira explorer les deux rives sur toutes leurs coutures avant de consentir à grimper sur le plateau. Il conduit à Serans, dominé par son église. Trapue, elle ressemble à une poule couvant ses poussins. Au Moyen Age, ce village accolait à son nom le suffixe de « le Bouteiller » car son seigneur portait la charge de « bouteiller du roi ». Le nom est joli, dommage qu’il ne le soit plus. Il ajouterait au décor un parfum du passé.
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Vendredi 26 septembre
Sortie vespérale et expérience nocturne 95 Baillon.
Ecouter le brame du cerf est une aventure qui se vit généralement les nuits de fin septembre. A 21 h 00, une association de Baillon invitera à découvrir le milieu naturel qu’elle sauvegarde puis à se rendre, une heure plus tard, dans le bois proche écouter cet appel des sens. Auparavant, dans l’après-midi, en suivant la lisière de la forêt de Coye, une balade vespérale permettra de comprendre comment les arbres préparent leur dormance. Sa mission sera de se préparer à l’expérience nocturne. Le dîner dans un restaurant de Viarmes fera la jonction entre les deux séquences.
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Lundi 6 octobre au Vendredi 10 octobre
Séjour urbain de 5 jours et 4 nuits 33 Bordeaux.
Quand la perle d’Aquitaine endosse ses habits d’automne, il lui prend des langueurs atlantiques. Une heure de train suffit d’ailleurs pour voir le soleil baigner de lumière la mer intérieure qu’est le bassin d’Arcachon. Bordeaux, l’ancienne belle endormie, s’est transformée en Barcelone « made in Gironde », avec ses quais aux allures de ramblas, ses terrasses animées et ses placettes joyeuses. Débarrassée de la grisaille de ses pierres sombres, elle a retrouvé la compagnie de son fleuve et s’est agrandie de nouveaux faubourgs. Incrusté dans ses immeubles « grand siècle », le visage fantaisiste de nombreux mascarons orne les façades. Ils surveillent, effraient mais ce sont eux qui racontent le mieux le centre-ville. Le quartier de Saint-Pierre reste élégant, celui de Notre-Dame décalé, celui de Saint-Michel surprend. Restée bourgeoise, Bordeaux s’est modernisée mais continue à se faire reconnaître par le vin. Dans les bijoux du diadème, la célébrité des crus de Saint-Emilion avait jusqu’alors éclipsé la beauté de la cité. On y vient maintenant autant pour ses rues que pour ses flacons. Si Bordeaux ne déclenche pas autant de passion que Marseille, c’est que la vie y est plus calme et plus douce. On se retrouve Bordelais sans même l’avoir voulu, c’est du moins ce que prétendent les landais, les basques, les charentais et surtout une lorraine que la ville a avalés lentement. Ce séjour est volontairement pensé sans voiture puisque les transferts et les déplacements au Bassin et à Saint-Emilion seront assurés par le train. Il est encore trop tôt pour choisir un des hôtels, qui adoptent sur ce point une prudence toute « bordelaise ». Pour ce séjour urbain, Il sera réaliste de tabler sur un budget de l’ordre de 360 € hors frais de transport. L’inscription se prendra 6 mois à l‘avance.
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Vendredi 7 novembre
Sortie nature 78 Hardricourt.
Le chemin s’étire vers le plateau pour gagner la forêt. A peine a-t-on fait connaissance qu’il faut poser un œil attentif sur les nombreuses bifurcations qui s’annoncent. Suivre la plus attractive serait un piège. La bonne conduit au quartier d’Apremont, puis vers la Seine, à prendre à rebrousse-courant. Il n’y aura pas de véritable sentier pour suivre le fleuve jusqu’à Hardricourt, juste une piste incertaine où viennent mourir des jardins de villas. Le soleil de novembre ne fait pas de prolongation. Cela sera bien d’arriver avant 16 heures.
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Jeudi 20 novembre et Vendredi 21 novembre
Sortie 2 jours «Sancerre salutations» 18 Sancerre.
Les inconditionnels de ce terroir l’expriment clairement. Pour eux, leur passion est sans faille. La seule qu’ils reconnaissent, c’est celle de la ville. La faille de Sancerre a séparé les styles de sol en distinguant des terroirs différents qui donnent, selon les esthètes, un vin sublime. Ici, tout est dévolu au vignoble. Les pentes qui descendent vers la Loire ressemblent à des gradins. La théâtralisation d’une nature soigneusement domestiquée depuis plus de deux siècles est l’attrait fondamental du paysage. Il y a des photos magnifiques à prendre à partir de points de vue où le piton de Sancerre rappelle le Mont Saint-Michel, mais au-dessus d’une mer de vignes. Après ces excursions sur le terrain, la visite de la vieille ville proposera d’expérimenter tout ce que l’on soupçonne et de valider enfin le mariage parfait du vin et du fromage (de Chavignol). L’hôtel du Rempart, intra-muros, aura le plaisir de vous accueillir avec de Sancerre(s) salutations. L’inscription se prendra début septembre.
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Vendredi 5 décembre
Parcours urbain (repas) 75 Paris.
Quel luxe de marcher dans Paris et regarder tranquillement ce que le citadin pressé ignore. La capitale se dévoile par de petits riens ou par des traces méconnues de son histoire. Cela va être sympa de farfouiller dans ce coin de Paris tout en s’amusant. Jusqu’où aller ? Doucement, l’idée de Notre-Dame commence à germer dans les têtes.
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Jeudi 18 décembre
Rencontre de fin d’année (repas) 75 Paris.
Après l’annonce du programme à venir, tous les regards se posent sur les ardoises où s’inscrivent les plats proposés pour le repas. De la douceur avant la sueur ? Finaudes, les ardoises !
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Nota Bene
Le club Rando BP entrera en 2025 dans sa vingtième année. C’est un anniversaire à partager avec tous ceux qui ont croisé sa route. La date et le lieu de cette manifestation ne sont pas encore fixés (piste malheureusement pas encore confirmée pour le vendredi 28