Calendrier 2024

Publié par club rando

Vendredi 12 janvier

Rando matinale (suivie d’un déjeuner) Médan (78670)

La cabane à lapins qui avait tant charmé Zola se trouve maintenant ceinturée  de belles demeures qui donnent de l’éclat à ce coteau huppé des bords de Seine. Le parcours propose un itinéraire idéal pour une balade où l’on ne croisera pas trop de monde en ville ou sur les sentes car il faudra quand même monter des bords de Seine jusqu’au plateau de Villennes.  Souhaitons seulement que s’il survenait une petite erreur de direction, on évite d’en faire «l’Affaire » ou que la facture du restaurant choisi pour accueillir la pause méridienne ne se transforme en « Assommoir »

 

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Vendredi 9 février

Rando matinale (suivie d’un déjeuner) Chaponval  (95430)

A Chaponval, des ruelles descendent vers l’Oise entre des jardins penchées. Comme les gamins du hameau, revêtus de bonnets et d’écharpes on suivra le chemin de halage qui longe la rivière. Arrivés au pont d’Auvers-sur-Oise, le chemin du retour emprunte la sente du coteau, celle que prenait autrefois C. Pissarro pour y poser son chevalet. Elle ne demande qu’à s’évader vers l’horizon mais n’ira pas plus loin que le lieu choisi pour la collation finale. Il sera agréable d’y boire le café dans un verre.

 

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Vendredi 8 mars

Rando matinale (suivie d’un déjeuner) Bailly (78870)

Le village de Bailly s’est développé au moment de l’installation de Louis xiv à Versailles. Entre Bailly et Fontenay-le-Fleury, il fit édifier au lieu-dit les Moulineaux le château du Pontaly, aujourd’hui disparu. Lorsqu’on aborde ce lieu, après la majesté de la forêt de Marly et la jolie surprise de la chapelle Saint-Nicolas-de-Rennemoulin, la traversée  de ces anciennes terres de chasse royale peut sembler plus terne. Mais réconfortés par l’espérance d’un printemps annoncé, la fin de parcours se vivra dans l’allégresse. On sait que la fin de l’hiver annonce la venue de jours au moins plus longs.

 

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Vendredi 22 mars

Rando nature à Santeuil (95640)

En vallée de Viosne, on retrouve trace du peuplement gaulois originel dans le nom du village de Santeuil. Il fait référence à un élément du monde végétal (la clairière de Sanctus). Au 5e siècle de nouveaux peuples arrivent et adoptent à l’époque mérovingienne des toponymes avec un suffixe en court (plutôt curtis) signifiant le domaine. C’est le cas de Brignancourt (le domaine de Bréa). Mais rassurez-vous, le circuit composé en huit à partir de Santeuil ne cherchera pas à entrer dans l’histoire mais plutôt à s’ancrer dans la géographie locale. En haut des coteaux qui dominent la Viosne et Brignancourt, la lumière amènera de la douceur au paysage.

 

 

 

Vendredi 5 avril

Rando nature à Guernes (78520)

Dés de départ de Guernes, chacun marche en se sentant concerné par ce qui va suivre. La balade est annoncée plate mais bourrée d’inconnu. En effet, personne n’avait jamais entendu parler jusqu’ici des îles d’Herville et de Rosny, placées en amont dans la première courbe qu’aborde la Seine après Mantes. On ne peut que se réjouir de découvrir un de ces rares espaces où la terre et le fleuve se confondent. Pour revenir vers Guernes par un chemin en ellipse, le paysage choisit de s’installer dans une alternance d’espaces boisés et découverts. Tant mieux, le chemin le plus droit est rarement le meilleur.

 

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Du lundi 29 avril au samedi 4 mai

Balades semi-itinérantes de 6 jours et 5 nuits dans un cocktail cerdan (66210)

L’hiver est bien fini, mais on est loin encore de l’été. La calotte blanche qui recouvrait les sommets du Carlit a disparu si ce n’est quelques lambeaux neigeux qui s’accrochent encore sous les pierriers. Le soleil s’affirme mais les nuits restent fraîches. Une lumière blanche inonde le creux de cette plaine effondrée que des milliers de fleurs commencent à reconquérir. La Sardaigne ? Mais non, vous avez mal entendu, vous êtes en Cer-da-gne, une région pyrénéenne assez difficile d’accès d’où son relatif déficit de notoriété. Au printemps retrouvé, bouger et marcher redeviennent vitaux bien que se balader ici n’ait pas vraiment valeur d’exploit. Début mai, les troupeaux ont envie de réapprendre la route des cimes, alors en plaine ce sont plutôt les courlis cendrés et les alouettes qui se font entendre. Dans ce territoire coupé en deux entre la France et l’Espagne, la cité de Puigcerdá, jugée sur sa petite butte,  joue le rôle de verrou. A partir du point de base du Clos Cerdan de Mont-Louis, on restera les yeux rivés sur cette frontière en progressant quotidiennement. Trois étapes successives en ligne se succèdent dans ce paysage facile à dompter. C’est par une entaille profonde empruntée par l’étonnant petit train jaune que cette plaine d’altitude est reliée à Perpignan, la capitale catalane. Cette ville sera la porte d’entrée et de sortie de ce séjour conçu avec le concours de transports en commun ou privés. Une journée lui sera consacrée.  La cité possède des richesses médiévales remarquables mais l’architecture de la première moitié du 20e siècle la dote d’un ensemble unique en Occitanie. Sans trop le savoir, Perpignan dispose d’un véritable trésor Art déco qui participe au génie méconnu du lieu. Déplacement en TGV et en transport privé pour assurer la logistique de cette fausse itinérance. Prévoir un budget d’hébergement de l’ordre de 390 €  + un coût du car privatif  relativement important mais non encore tarifié à ce jour. Inscription avant la fin janvier.

 

 

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Vendredi 17 mai

Sortie nature. Bazemont (78580)

La forêt des Alluets et le bois d’Herbeville font partie d’un espace arboré qui fut aliéné et morcelé au 19° siècle. On y trouve le seul site d’hivernage du grand murin à oreilles échancrées. A cette époque de l’année, les bois résonnent plutôt du tambourinage des pics épeiches. Dès le départ de Bazemont, la vie se voit en jaune, la couleur des jonquilles qui commencent à sortir un peu partout. Jeanne d’Arc serait passée aux Alluets pour délivrer Poissy. Il sera bien difficile d’en trouver la trace.

 

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Vendredi 14 juin

Sortie nature. Saint-Martin-du-Tertre (95270)

Ses deux cents mètres d’altitude donnent à Saint-Martin-du-Tertre un petit sentiment de supériorité sur les communes avoisinantes. Cette position élevée lui valut d’être choisie  au temps de la Convention pour une première expérience de télégraphie (système de chiffre codée). Une plaine ébouriffée redescend en pente douce vers Maffliers. Mais qui dit descente   évoque forcément une remontée. Celle de la forêt de Carnelle donne l’impression de rentrer dans une cathédrale végétale,  notamment du côté de la Pierre Turquaise. Au cours de la balade, un hommage  évoquera la mémoire des savants qui ont servi l’état à cette époque post-révolutionnaire si critique. C’est par leur génie que la jeune République survécut et que la France devint aussi la « République du savoir »

 

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Du mardi 25 juin au mardi 2 juillet

Itinérance sac au dos dans le Parc du Haut-Languedoc (34700)

Il n y a que les initiés qui connaissent vraiment le relief tourmenté de ce parc installé dans la partie la plus méridionale des Cévennes, celle qui se rapproche le plus du littoral méditerranéen. En venant de la plaine viticole, les routes et les chemins pas encore trop scabreux s’attaquent d’un coup aux ultimes gradins qui semblent tomber dans le vide. En réalité ces crêtes offrent surtout le plus beau des panoramas vers la ligne bleue de la méditerranée qui scintille sous le soleil. D’est en ouest, de Lodève à Saint-Pons-de-Thomières, l’itinérance propose un florilège de trésors : des chemins caladés, des murets, des dolmens, des mers de pierres, des cirques secrets et de belles forêts d’épicéas. Accroché à la roche, on y rencontre surtout le petit peuple des garrigues, les diverses sortes de thym, le romarin et les genêts scorpions. Dès le Lodévois et particulièrement dans les massifs du Caroux et de l’Espinouse,  on marche sur l’échine des roches, dans les broussailles et de maigres prairies. Le Haut-Languedoc a gardé son antique réservoir de chemins, toujours entretenus par des activités pastorales, forestières et touristiques. Les randonneurs y trouvent bon accueil tout en s’y coltinant de vrais itinéraires de montagne malgré une altitude moyenne ne dépassant pas les 1000 mètres. Sept étapes construisent ce circuit d’itinérance qui aura Montpellier pour entrée et Béziers pour retour. Transfert assuré en TGV

 

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Du vendredi 19 juillet au vendredi 26 juillet

Déplacement de 8 jours et 7 nuits dans le Queyras (05460)

La sonorité de son nom roule un peu comme une pierre qui glisserait dans l’herbe avant de dégringoler dans l’éboulis. Le Queyras paraît tout aussi doux qu’il est rude, entre ses vallées forestières, ses vallons d’altitude et ses montagnes acérées et décharnées. Dès que l’on passe les 1600 mètres, les sapins et les étendues herbeuses cèdent la place à un paysage lunaire, aride et dépouillé. C’est dans ce petit massif perdu que les Hautes-Alpes assument le mieux leurs caractéristiques, issues d’identités montagnardes et italiennes. La couleur sable brun de la roche haute-alpine tranche parfaitement avec le bleu profond du ciel. Le climat se proclame méditerranéen mais en altitude les nuits deviennent aussi fraîches que les boissons du soir. Pour atteindre le Queyras, il faut quitter la haute plaine de la Durance à Mont Dauphin et pénétrer dans la vallée profonde du Guil qui s’évase ensuite en plusieurs branches rejoindre des villages restés authentiques. Ils seront le point de départ des balades. Certes il faudra prendre la voiture pour découvrir les sites remarquables de Molines, Ceillac, Saint-Véran et les cols d’Agnel et d’Izoard. L’ensoleillement permanent a permis la floraison de fameux cadrans solaires qui couvrent les murs des maisons. Ils rappelleront que même ici le temps fuit mais il faudra au moins la semaine complète pour le constater. Le chalet l’Edelweiss à Abries qui vous accueillera assume le parfait compromis entre l’âme d’un gîte et les commodités d’un hôtel. Les 12 chambres rénovées et sa cuisine faite maison seront là pour le témoigner. Les propriétaires-hôtes qui ont écumé les pistes et les sentes du Queyras sauront autant partager leur expérience que le pain brioché qui sort de leur four (budget prévisible 500 € pour le séjour). Vu l’afflux estival, les inscriptions devront être confirmées en janvier.

 

 

Vendredi 6 septembre

Rando nature à Meru  (60110)

Le bouton traditionnel comporte-t-il 2 ou 4 trous ?  En quelle matière étaient faits les dominos ?  Vous trouverez toutes ces réponses au musée de la Nacre à Méru, installé dans une ancienne usine à boutons. Des machines antiques y fonctionnent toujours comme à la Belle Epoque, celle ou les paysans du Pays de Thelle gagnaient quelques sous complémentaires à l’usine. Un peu plus tôt, dans ce territoire entre Vexin et Beauvaisis, une belle rando traversant plaines et forêts vous aura donné l’impression d’être repartis en vacances.  Attention que cette fausse euphorie ne fasse pas rater le rendez-vous du musée.

 

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Vendredi 27 septembre

Rando forestière et semi urbaine à Moret-sur-Loing (77520)

Auriez-vous aimé déambuler dans un jardin avec un lion à vos trousses ? Pourtant cette scène cocasse était courante dans le parc du château de By au temps de son ancienne propriétaire, la peintre Rosa Bonheur. Protégés de ce type d’émotion, vous longerez le mur du parc après avoir découvert auparavant les ruelles médiévales de Moret et suivi le courant du Loing et de la Seine jusqu’au ravissant quai fluvial de Thomery. Vous serez prêts pour  entrer dans la forêt de Fontainebleau qui borde le village. Un chemin bleu permettra de ne pas trop s’égarer pour retrouver la bonne voie qui ramène à la gare de Moret, la porte d’accès de cette journée « Grand Site » (déplacement en train gare de Lyon)

 

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Du dimanche  6 octobre au vendredi 11 octobre

Déplacement de 6 jours et 5 nuits dans le Quercy (46090)

Arrivé dans le Causse du Quercy il y a 350 000 ans, l’homme a laissé trace de son passage  sur le sol et sur les parois des cavernes mais c’est surtout la pierre qui est ici partout partie prenante. Les grands plateaux calcaires  quasiment dénudés ou parsemés çà et là de petits bosquets de chênes rouvres le rappellent constamment. Dans ce désert blanc, vert et roux, les genévriers embaument, les brebis broutent et les randonneurs passent. Ici le ciel reste le plus clair de France et les nuits, très pures, s’annoncent aussi belles que les jours. Le plaisir commencera dès la première sortie. Sur les coteaux qui dominent la boucle de Vers, on a l’impression que toute l’eau du Causse s’est essorée au fond de l’étroite vallée où coule le Lot. Les trésors les plus précieux se trouvent souvent sous les pieds. En aval de la vallée du Celé, le site de Pech Merle pénètre dans les entrailles de la terre. ll recèle une les  plus belles grottes ornées de France. En face de la paroi que surplombe Saint-Cirq-Lapopie, la rivière affiche sa mine la plus satisfaite. Il faudra quand même monter plus haut contempler la perspective en plein ciel. Ce village « préféré des Français » continue de se draper dans une attitude très « stéphano-bernienne ». C’est du mont Saint Clair que se constate le mieux le contraste entre la solitude du Causse et la vie grouillante fluviale. Ce monticule domine la veille cité de Cahors où il sera bon de goûter dans ses rues Renaissance les délices de la gastronomie quercynoise. Au cœur de la nature, les chalets du village vacances du Mas de Saboth à Vers proposeront le confort d’un hébergement espacé  et d’une restauration collective, complémenté par l’offre d’une piscine et d’un spa. Comptez un budget de l’ordre de 380 € avec l’ajout des collations méridiennes. Inscription courant juin

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Vendredi 1er novembre

Rando nature à Gaillon-sur-Montcient (78250)

Il risque de n’y avoir pas grand monde pour vous accueillir ce matin sur la place de Gaillon. En fait c’est la position de ce village perché qui attire ici les promeneurs. Les premiers kilomètres s’enfouissent à flanc de coteau dans la fraîcheur des bosquets avant de descendre rejoindre la Montcient. Le pas léger, il sera plus facile de regrimper la pente d’en face jusqu’au faubourg d’Oinville. Un échiquier de champs et talus mènera aux premières maisons d’Hardricourt. Le retour vers Gaillon retrouvera la Montcient qui coule en contrebas dans un paysage aux faux airs de bocage normand. On dit qu’il y a autant de beauté dans une vallée bocagère que dans les grands musées du monde !

 

 

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Jeudi 21 novembre et vendredi 22 novembre

Séjour semi-urbain 2 jours et 1 nuit Villers-Cotterêts (02600)

Non au Grand Remplacement !  Entendons-nous bien, il s’agit de celui de la langue française qui se voit malmenée par un gloubi-boulga digne d’un enfant de 3 ans et surtout par le sabir du marketing global.  Nombreuses sont les institutions et les entreprises qui se compromettent avec délice  dans le franglais. Bien que le français utilise aussi des mots immigrés, le langage  académique a tendance à passer dans la catégorie des espèces peu protégées. Celui-ci a maintenant une adresse : la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts. Ce lieu a pour ambition de relier le passé, le présent et le futur de la langue autour de 3 piliers : la culture, la création et l’éducation. Ce déplacement de deux journées alliera la visite de la Cité en son château à une balade au cœur de la vallée de l’Automne qui coule entre Crépy-en-Valois et Villers. Les paysages y sont magnifiques, les clochers des villages traversés ajouteront un charme fou à l’ambiance toujours….automnale à cette date. Cette contrée superbe n’a qu’un seul défaut, sa dénomination procède d’une grossière erreur de …français.  La rivière Automne devrait en fait s’appeler « Autonne » du  fait de sa racine « Altona ». Le soir à l’hôtel de Villers, on aura du plaisir à remettre les points sur les « i ».

 

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Vendredi 6 décembre

Rando matinale (suivie d’un déjeuner) Meudon (92190)

Adverbe de lieu, pronom personnel, chromosome sexuel et 25eme lettre de l’alphabet, en 1878 le bâtiment qui portait ce nom fut le berceau de l’aéronautique française. Réhabilité récemment, le Hangar Y est devenu le musée de l’histoire des dirigeables. Cette grande nef construite par Eiffel et entourée d’un parc jouxte la forêt voisine. Sa visite et son restaurant concluront la découverte des sentes oubliées de Meudon, un circuit qui ranime les escaliers tortueux et les ruelles resserrées de l’ancien bourg. Curieusement tous ces passages d’un âge certain ne détonnent pas trop dans un environnement urbain resté proche de son image passée.

 

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Vendredi 13 décembre

Présentation du programme de l’exercice 2025 à Paris (75000)

On envisage de donner de l’avenir au futur !

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